les poupées finissent dans la poussière
leurs doigts frottent les paupières
pour dissoudre les couleurs intérieures
les bleues surtout
agrippées aux rouges
qui dessinent des fleurs de cimetière
sous le globe oculaire
au point d’ancrage du mauvais départ
insistants ils passent et repassent
l’encaustique du droit à l’oubli
puis laissent cette morsure des hiéroglyphes persistants
qui phosphorent la nuit
et les tiennent éveillées
avec leurs fers sous les talons
un mot de trop
un soir de trop
pour celle qui ne suit plus la partition
les
coups
ont
arraché
la
tête