ils marchent à voix haute
et rendent publiques
d’infimes segments de vie
plus loin la phrase continue
les promeneurs offrent des mots de passage
nanoparticules intimes
délicieuses sottises
me décrochent un sourire
nul ne voit où j’ai posé mon âme
mon âme de plain pied
je ferme les yeux
pour
mieux
voir
sous
les
jupes
du
hasard