prolongations
dans mes nuits sèches
tu viendras te mêler
aux branches mortes de mon être
fleur éternellement ouverte
tu prendras corps à ta place
dans les draps de soie
et nous jouerons ainsi connectés
une deuxième vie
peut-être irons-nous rire ou pleurer
dans le noir d’un théâtre de poche
ta main que personne ne verra
tiendra la mienne
il fera doux jusqu’au matin
nos deux bouches à nourrir
me
feront
plus
que
vive