la mer n’est plus immense
gagnée par l’outrenoir
l’horizon retient ses éclosions
avale les veilleuses de la côte
qui relient aux origines et assurent le médiocre
un chemin va toujours quelque part
il n’y a pas de chemin
je suis là pour me souvenir de nous
imbibée d’obscur
les hanches dans le mouvement du bateau
lenteur préméditée
en marge du réel
les choses ne viennent pas
dans le journal de bord la nuit
et
personne
pour
jouer
au
loup